Masque : De l’italien maschera (« masque ») [...]
d’où masca en latin tardif, signifiant « masque » et aussi « sorcière » ou « spectre, démon ».
Dans L’Hallucination artistique Jean-François Chevrier
fait remarquer que, pour Artaud « le théâtre est
acte mythique de faire corps » et soulève que
ses cahiers en sont la composition pictographique.
Cette réflexion sur le faire corps et l’espace de
composition sont, en un sens, les points de départ
de ces ensembles de formes peintes qui
s’agglutinent et se chevauchent ici.
Lors de leur réalisation, les aplats de couleurs ont
été pensé comme des zones et des déplacements
qui auraient lieu sur une page/scène et dont
la finalité produirait un masque comme trace
d’une chorégraphie, comme spectre du mouvement.
